samedi 24 septembre 2011

coup de coeur

K.Souky, une coloriste extraordinaire qui créée le mouvement en couleur
Gouache sur papier :"Le banc de poissons"
En 2010, ce sont les artistes français qui seront invités à exposer leurs oeuvres au Musée Sunshine de Pékin
L’art contemporain chinois va porter un tout autre regard notamment par sa diversité culturelle sur le monde. C’est la naissance d’un art hybride, un mélange de cultures développé par l’ouverture de la Chine.

De nouveaux points de vue apparaissent, comportant le mixte de deux cultures. La Chine reste cependant attachée à une spiritualité et une forte symbiose avec l’environnement naturel qui l’entoure.





Pour chacune de ces périodes, le contexte historique est différent ; les artistes s'y expriment donc aussi différemment. Ils sont à la fois les témoins et les acteurs de ces trois périodes de l'histoire contemporaine de la Chine : la Révolution culturelle en 60, l'ouverture au monde en 70 et le développement de l'économie en 80. A chaque époque, les réformes se sont succédées très rapidement. Elles ont influencé un art traduisant une vision des révolutions culturelles, idéologiques ou économiques et une ouverture sur le monde d'un pays en pleine expension. L'exposition dessine aussi la politique de la natalité, les relations tumultueuses des artistes avec le Parti, l'étranger, la création et le marché de l'art… Les artistes contemporains chinois traitent leurs oeuvres avec une part de leur culture et de leur philosophie et une part tirée de leur lieu de vie.
Ainsi dénonciation, compréhension, et traduction sont mis en jeu. Il y a une importance dans la signification et la symboliques des choses qui changent d'une culture à l'autre Le côté un peu terre à terre et rationnel des occidentaux peut poser des problèmes à la compréhension que l’on se fait d’une oeuvre d’un artiste chinois. La traduction de l’autre dans ce choc de culture n’a de pertinence que dans un dialogue.
Internet fait sa foire d'art contemporain

La semaine passée, s’ouvrait pour la première fois l’Art Stage de Singapour, une foire d’art contemporain créée par le Suisse Lorenzo Rudolf, ancien directeur de la foire de Bâle, inventeur de la foire de Miami-Bâle, cofondateur de la foire de Shanghai, ex-responsable de la foire de Bologne et actuel directeur d’Art Paris et d’Art Paris Abu Dhabi. Et comme tout s’accélère dans le monde merveilleux du marché de l’art, en voici cette semaine une autre, elle aussi nouvelle, elle aussi internationale, elle aussi consacrée à l’art contemporain, mais encore plus grande, plus prestigieuse, plus glamour, puisqu’elle regroupe quelques-uns des plus importants marchands du monde, de l’Américain Larry Gagosian à la très chic galerie zurichoise Hauser & Wirth.

Elle s’appelle VIP Art Fair – pour Viewing in private (visites privées). Elle ne se tient nulle part. Ou bien elle se tient partout : c’est une foire virtuelle. Elle ouvre le 22 janvier sur la Toile, accessible à tous les ordinateurs du monde. Elle comporte pour cette première édition 137 galeries, mais rien n’empêche que des centaines d’autres s’inscrivent : il n’y a pas de problème de place, ni de transport, ni de conservation, ni même d’agenda pour les éventuels collectionneurs. Un site interactif, des stands virtuels, des reproductions photographiques de qualité, la possibilité de « tourner » autour des œuvres en volume, et le tour est joué. L’enjeu est clair : alors qu’Art Stage, à Singapour, vise le marché de la zone Asie-Pacifique (en plein essor paraît-il), VIP Art Fair, elle, vise le monde entier, y compris ladite zone. Lorenzo Rudolf n’y avait pas pensé. Le galeriste américain James Cohan l’a fait.


La bonne nouvelle, pour le public, c’est l’accès gratuit – les galeries, elles, selon le nombre d’œuvres montrées (entre 10 et 20), paieront l’emplacement virtuel de 3 000 dollars (2 250 euros) à 20 000 dollars (15 500 euros) . On peut donc s’y promener, regarder les œuvres, mais c’est tout. Le moindre renseignement sur un artiste ou un prix nécessite l’obtention d’un pass VIP en vente 20 dollars (15 euros) par jour ou 100 dollars (75 euros) pour la durée de la foire. Les organisateurs précisent que les tractations se feront, elles, par téléphone ou par le logiciel Skype – et le paiement, par virement bancaire sans doute ?
Il n’est donc même plus besoin de voir une œuvre pour l’aimer et l’acquérir, sa photographie seule suffit – les collectionneurs sont des êtres parfois fascinants.

C’est sans doute pourquoi, ces derniers temps, les institutions publiques ont eu tendance à les privilégier en exposant leurs collections, comme récemment encore celle du publicitaire anglais Charles Saatchi au Tri postal de Lille. Comme si le fait d’acheter conférait au collectionneur une sorte d’autorité esthétique - comme si Charles Saatchi en Angleterre, François Pinault en France, ou je-ne-sais-quel milliardaire cubain de Miami possédaient l’œil absolu. Or, et VIP Art Fair le confirme, en dehors de toute spéculation vulgaire, un collectionneur n’aime pas forcément (et passionnément) l’art. Ce qu’il aime en revanche, et avec certitude, c’est le collectionner. Pour en faire quoi ? Dans le meilleur des cas en jouir, et sinon : décorer son appartement, épater ses amis, montrer sa richesse et/ou son pouvoir, dépenser un trop-plein d’argent, asseoir sa réputation, tromper son ennui, calmer sa culpabilité, accéder à un certain statut social, que sais-je encore, donner du sens à sa fortune ? Seule évidence, que VIP Art Fair aussi confirme : le marchand, lui, l’art, et de n’importe quelle manière, il adore le vendre.
Exposition d'oeuvres d'art à Beijing

samedi 4 juin 2011

Piss'ART

L'urine dans l'art

L’image urino-christique est ancienne : elle date de 1987. Elle a déjà été exposée un peu partout dans le monde, notamment en France. Parfois, son apparition a soulevé des indignations locales. Cette fois à Avignon (où l’image a déjà été montrée au même endroit il y a quelques années), les autorités catholiques et les fidèles se sont révoltés.
Une pétition a circulé, une manifestation a été organisée. Un petit commando est allé briser avec des objets contondants le plexiglas qui protège l’image. C’est ainsi endommagée que l’œuvre reste exposée. Ce n’est pas un tirage unique. Le mal infligé n’est pas bien grand. Pour information, si l’envie vous en prenait pour décorer votre salon (ou vos toilettes), sachez qu’un exemplaire de ce «Christ Piss» s’est vendu récemment aux enchères à 150.000 dollars.
Que retenir de cette histoire ? D’abord qu' Andres Serrano, aujourd’hui âgé de 61 ans, a réussi son coup : un petit scandale de ce genre ne peut que faire remonter sa cote et ses prix de vente. Les rapports entre l’argent et l’urine sont vieux comme le monde.

Christian Boltanski à Venise

....On entre par une petite porte latérale - mais les visiteurs de la Biennale, eux, entreront par la grande porte centrale du pavillon français. Philippe Zimmermann branche l'électricité et, dans la première petite pièce, des chiffres géants s'allument et défilent. « C'est un algorithme qui affiche le nombre de morts qu'il y a chaque jour, dit-il. Dans l'autre pièce latérale, un autre algorithme égrène les naissances. » Chance se trouve entre les deux. L'œuvre reprend l'idée obsédante de l'artiste, déjà exprimée à Monumenta (« Le hasard de la naissance et le hasard de la mort »), mais sous une autre forme, plus brute - donc plus efficace...Extrait d'un long et intéressant article d'Olivier Cena dans le Télérama n° 3202 : http://www.telerama.fr/scenes/comme-par-hasard-boltanski,69231.php

Un article du monde : http://www.lemonde.fr/culture/article/2011/05/28/au-pavillon-francais-de-la-biennale-de-venise-christian-boltanski-celebre-la-vie_1528813_3246.html

Venise, Giardini della Biennale, arsenale. Ouvert au public du mardi au dimanche, de 10h à 18h, jusqu'au 27 novembre 2011

Biennale de Venise Juin 2011

La 54e Biennale de Venise ouvre ses portes le 4 juin pour cinq mois d'art contemporain, avec ce titre« ILLUMInazioni - ILLUMInations ».
La Biennale. « La Biennale est comme une machine à vent », explique son Président Paolo Baratta. Tous les deux ans, elle éclaire et secoue le monde de l'art contemporain. Sans délimitation de frontières, puisque cette année encore quatre-vingt sept pays y participent dont, pour la première fois, la Principauté d'Andorre, l'Arabie Saoudite, le Bangladesh et Haïti. Pour autant, il ne s'agit pas de créer une cartographie de l'art mais bien de mettre en avant des« points de vue personnels et artistiques » sur le monde. Pour ce qui est de l'agencement, la Biennale s'organise en plusieurs « piliers » : l'Exposition Internationale dans les locaux de l'ancien Arsenal de la Sérénissime (où s'exposent trente-deux jeunes artistes nés après 1975 et trente-deux femmes artistes), les vingt-huit Pavillons nationaux, sans oublier« les participations collatérales »...
« ILLUMInazioni ». Bice Curiger, la curatrice de l'édition 2011, a choisi un thème à deux entrées : « ILLUMInazioni - ILLUMInations ».La lumière – « un thème qui va si bien à Venise » -et la nation, si on décompose l'intitulé. Ce titre met littéralement l'accent sur les fonctions que s'est donnée la Biennale de Venise, c'est-à-dire : la diffusion et la réflexion sur les développements actuels de l'art. « ILLUMInazioni se concentre sur la « lumière » générée par la rencontre avec l'art », explique Bice Curiger. Car, si le mot« nation » est au quotidien « lourd » et« encombrant », il devient « lucide » et« détendu » au contact – ou sous « la lumière » – de l'art. La 54e Exposition internationale d'art se distingue aussi avec l'installation de« Parapavillons », quatre œuvres architectoniques et sculpturales qui confrontent différents regards. Ceux, par exemple, de Monica Bonvicini, James Turrell, Nicholas Hlobo, Norma Jean, R.H. Quaytman, Haroon Mirza.
Pavillon français. La France fait partie des vingt-huit pays à posséder son Pavillon, lequel est représenté cette année par Christian Boltanski – pour l'heure« messager de son présent et de sa richesse culturelle ».Cette figure majeure de la scène artistique internationale y propose « une installation spectaculaire »intitulée Chance. Il traite ainsi sur trois salles de thèmes qui lui sont chers : le hasard, la chance, la malchance, « les forces qui fascinent et imposent leurs lois ».
La Biennale de Venise
54ème Exposition Internationale d'Art
« ILLUMInazioni - ILLUMInations »
Du 4 juin au 27 novembre

mardi 9 novembre 2010

Exposition Andrée Putman Paris

Rétrospective consacrée au monstre sacré du design, Andrée Putman. L’œuvre de cette diva de 85 printemps, ambassadrice du "style à la française" sera présentée à travers des rééditions de mobilier, reconstitutions de lieux, ou encore son légendaire piano « Voie lactée » .... Une expo gratuite à découvrir à l'Hôtel de Ville Paris du 10 novembre 2010 au 26 février 2011.


La fondation Cartier pour l'art contemporain

À travers la Fondation Cartier pour l´art contemporain, Cartier affirme son activité de mécène et son engagement unique pour l´art. Véritable pionnier, la maison Cartier s´investit à une échelle inégalée dans la promotion de l´art de son temps et pose, dès 1984, le principe d´un engagement dans la durée envers les artistes de toute nationalité.
Parce qu´il n´est de relation avec l´art que de relation qui s´inscrit dans le temps, le mécénat de Cartier n´est pas une opération ponctuelle, liée à l´air du temps, mais un choix affirmé de façon pérenne.
Cartier développe un mécénat singulier qui s´exprime à travers des expositions, une collection, la production d´œuvres. Cette passion du mécène se révèle tout particulièrement à travers les commandes : clé de voûte de l´idée de mécénat, elles représentent un engagement total dans la création, du concept à la réalisation de l´œuvre. À travers la Fondation Cartier pour l´art contemporain, Cartier diffuse l´image d´une entreprise attentive à la création la plus actuelle, qui a su inventer un lieu d´expression libre et différent.

Salon du dessin contemporain 2010 http://fondation.cartier.com/?_lang=fr&small=0&i=17

La Collection Cartier http://fondation.cartier.com/?_lang=fr&small=0&i=17 

http://fondation.cartier.com/?_lang=fr&small=0&i=17

lundi 1 novembre 2010

Actualité

Nicolas Rubinstein

Des souris et des os
4 novembre /4 décembre 2010
vernissage le 4 novembre de 18h30 à 21h
dans le cadre de GRAPHÉINE
la saison du dessin contemporain PINKPONG

http://www.sollertis.com/rubinstein.html

ACTUALITé

Festival accès(s) #10 arts et cultures numériques

Du 18/11/2010 au 28/11/2010
La lumière comme fil conducteur dixième festival accès(s) célèbre la lumière (plurielle) de notre temps. Ce festival anniversaire réaffirme plus que jamais son engagement pour la création d'aujourd'hui dans un esprit de dialogue avec tous les publics. Les arts numériques ne font pas table rase du passé et des richesses culturelles de notre civilisation plurielle. L'aventure de la création à l'ère du multimédia apporte un éclairage sur le monde.Un regard sur la société de la communication globale, des réseaux et de l'urgence.
Association accès(s) cultures électroniques
pôle culturel intercommunal allée montesquieu -64140 Billère. FRANCE
web : http://www.acces-s.org

Prix Marcel Duchamp FIAC 2010

Cyprien Gaillard
Entre vandalisme et esthétique minimale, romantisme et Land Art, l'oeuvre de Cyprien Gaillard interroge la trace de l'homme dans la nature. Le travail de Cyprien Gaillard prend sa source dans une certaine idée du beau qu'il trouve dans les paysages de nature vandalisés par l'action de l'homme sur son environnement. C'est ainsi qu'il s'intéresse dans ses peintures à l'implantation d'architectures des années soixante venues défigurer des sites naturels. L'artiste détourne également l'iconographie de paysages représentés dans les gravures flamandes du XVIIe siècle perçues par l'artiste comme autant de terrains 'prêt-à-construire'. Son oeuvre est aussi constituée de vidéos de zones urbaines, péri-urbaines ainsi que des paysages naturels envahis d'une épaisse fumée d'extincteurs...
http://www.moreeuw.com/histoire-art/cyprien-gaillard.htm



samedi 23 octobre 2010

LA FIAC toujours...

Quelques vidéos :



http://videos.arte.tv/en/videos/les_coups_de_coeur_arte_fiac-3450622.html
http://www.fiac.com/fiac-tv.html?lg=en
http://actu.orange.fr/videos/une-fiac-tres-selective-pour-une-edition-sobre-et-de-qualite_65637.html

Invitation à lire ceci

http://www.legraindesable.com/html/polemiq.htm 

Extrait :
L’art, illusion exacerbée

I1 y a une grande difficulté à parler de la peinture aujourd’hui parce qu’il y a une grande difficulté à la voir. Parce que la plupart au temps, elle ne veut plus exactement être regardée, mais visuellement absorbée, et circuler sans laisser de traces. Elle serait en quelque sorte la forme esthétique simplifiée de l’ échange impossible.Si bien que le discours qui en rendrait le mieux compte serait un discours où il n’y a rien à voir. L’équivalent d’un objet qui n’en est pas un(...)

La Foire Internationale d'Art Contemporain

FIAC 2010 : l'art contemporain fait son show




[22/10/2010]Rendez-vous incontournable de la création artistique, l'édition 2010 de la Foire internationale d'art contemporain se tiendra au Grand Palais, à la Cour Carrée du Louvre et dans le jardin des Tuileries du 21 au 24 octobre. En parallèle, six foires "off", disséminées dans tout Paris, complètent l'offre pléthorique d'un week-end résolument placé sous le signe de l'art.

La FIAC au Grand Palais et à la Cour Carrée du Louvre
Ce sont près de 3 500 artistes qui seront présents cette année à la grande foire de l'Art. L'occasion de partir à la découverte d'un panorama construit entre art moderne, art contemporain et création émergente. Toujours soucieuse d'offrir la séléctivité et la qualité des oeuvres présentées, la Fiac montre cette année encore sa volonté d'ouverture à diverses pratiques artistiques, avec notamment les projets extérieurs au Jardin des Tuileries, un programme de performances et la présentation d'un cycle de films d'artistes.
Le Grand Palais
110 galeries seront présentées au Grand Palais. 33 galeries exposent pour la première fois ou sont de retour à la FIAC en 2010.
L’année 2010 est caractérisée par la participation d'un nombre important de galeries internationales prestigieuses. En effet, pour cette 37e édition, la FIAC rassemble 190 galeries d’art moderne et d’art contemporain, venues de 24 pays. La France est évidemment largement reprsentée avec 72 galeries, soit 38%, puis l’Allemagne avec 22 galeries, les Etats-Unis avec 21 galeries, l’Italie avec 13 galeries, la Belgique avec 11 galeries et la Suisse avec 9 galeries. Le Japon, le Mexique, la Corée et l’Irlande seront nouvellement présentés.
oeuvre de Yayoi Kusama
Parmi les points forts, les expositions personnelles de Yayoi Kusama chez Victoria Miro (Londres), Alighiero Boetti chez Barbara Gladstone (New York), Adel Abdessemed chez David Zwirner (New York), General Idea présenté conjointement par les galeries Frédéric Giroux (Paris), Mai. 36 (Zurich) et Esther Shipper (Berlin),...

lundi 4 octobre 2010

Pierre Alechinsky

ALECHINSKY EN PROVENCE
http://www.lefigaro.fr/culture/2010/09/11/03004-20100911ARTFIG00006-pierre-alechinsky-choregraphe-du-dessin.php

Exposition Takashi Murakami

Exposition de Takashi Murakami au château de Versailles
Du 14 septembre au 12 décembre 2010


Après l'Américain Jeff Koons et le Français Xavier Veilhan, c'est au tour du Japonais Takashi Murakami d'activer la polémique sur la politique culturelle de Versailles avec ses œuvres inspirées des mangas. Déjà en 2008, lorsque les appartements royaux avaient abrité les créations décalées de Jeff Koons, le tollé était presque général. Cet automne, le public parisien aura l'occasion de redécouvrir ce lieu emblématique de l'histoire française sous le point de vue loufoque de Murakami.

« Je suis le chat du Cheshire qui accueille Alice au pays des merveilles avec son sourire diabolique, et bavarde pendant qu'elle se balade autour du Château ». C'est ainsi que le plasticien japonais Takashi Murakami se présente auprès du public français. Le Palais de Versailles, un de plus prestigieux temples de l'art occidental, rompt avec sa tradition de sophistication en accueillant pour la troisième fois un artiste contemporain.
Pour sa première grande rétrospective en France, l'artiste présentera un ensemble de 22 œuvres : des peintures et sculptures, inspirées de l'imaginaire des mangas, mais aussi des œuvres d'Andy Warhol : des tableaux dans le style bande dessinée, des ballons gonflables géants, des sculptures minimalistes et tout un flot d'images de la culture consumériste. Onze d'entre-elles ont été créées pour l'occasion, dont sept sculptures (l'une d'elles sera exposée en extérieur), ainsi qu'une vidéo et une peinture.
L'œuvre de Murakami exprime les oppositions entre l'Est et l'Ouest, le passé et le présent, les cultures élitiste et populaire. Son style associe notamment la peinture japonaise historique à la culture contemporaine des bandes dessinées.
http://www.chateauversailles.fr/les-actualites-du-domaine/evenements/evenements/expositions/murakami-versailles

les nuits blanches parisiennes

http://www.lejdd.fr/Culture/Beaux-Arts/Actualite/La-Nuit-blanche-sous-hypnose-224328/


http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jr6VuiMWzuKKcCsJTO84gP8joCJA?docId=CNG.1188c917e5c75fcec57ccec2a0b84ec3.4d1

Pour la neuvième année consécutive, la création plastique contemporaine sera au cœur de la Nuit Blanche, à partir de 19h, samedi 2 octobre, jusqu'à 7h, dimanche 3 octobre. La manifestation, qui privilégie, cette année, l'intime au spectaculaire, est l'occasion de déambuler dans Paris à la découverte d'œuvres et d'artistes bluffants. Parcours. La Nuit Blanche est l'occasion de resserrer les liens entre le public, les œuvres et les artistes. A vivre comme une déambulation entre le centre, l'Ouest et l'Est parisien, cette manifestation permet de découvrir sculptures, vidéos, performances et autres œuvres contemporaines, dans les musées et centres culturels, mais aussi dans les jardines, les écoles et les lieux administratifs.
Pourquoi ne pas commencer le parcours par le centre de Paris ? Notamment par la cour de l'Hôtel Dieu (place du parvis Notre-Dame) qui sera, exceptionnellement, illuminée par l'artiste Erick Samakh. Son projet 'Lucioles', un nuage de grains de lumière, créé à partir de la captation de l'énergie, exaltera la poésie du paysage nocturne. Après la lumière éblouissant Paris, c'est au tour du son de résonner dans la nuit. L'installation sonore 'Harmonichaos (2000)' de Céleste Boursier-Mougenot, sera présentée dans la salle de gardes de l'Hôtel de Lauzun (14, quai d'Anjou) : treize aspirateurs se transformeront en instruments musicaux grâce à la fixation d'un petit harmonica diatonique à l'extrémité du tuyau flexible de chaque appareil ménager. Surprenant.!! http://www.frenchculture.org/spip.php?article2335

Direction ensuite l'Ouest parisien. Place de l'Alma, le public découvrira 'Respublica', l'installation minimale de Nicolas Milhé. Dans l'obscurité, l'artiste épelle, à l'aide d'ampoules LED, le mot latin « respublica ». Il revient ainsi à l'étymologie du mot « république » et questionne le régime politique actuel.

Les noctambules de l'Est parisien apprécieront la vidéo insolite 'Phone Tapping (Les Ecoutes Fantomatiques, 2009)'. Signée Heewon Lee, elle sera projetée à l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Paris, à Belleville (60, bd de la Villette). L'œuvre diffusera des conversations téléphoniques sur les fantômes entre plusieurs personnes, avec en toile de fond, la projection de plans aériens de Séoul. Au Zèbre de Belleville (63, bd de Belleville), l'installation vidéo 'Portraits temps réel (1994)' de Rebecca Bournigault suscitera la participation du public. Le spectateur, assis sur une chaise face à une camera, sera confronté à sa propre image diffusée au public sur un écran géant. Et pour ceux qui ne seront pas encore couchés à 7h du matin, il ne faudra pas manquer l'installation 'Snooze (2004-2010)' de l'artiste algérien Faycal Baghriche. L'artiste synchronisera les alarmes de 300 radio-réveils, installés dans le salon Jean Musy de l'Hôtel d'Albret (31, rue des Francs-Bourgeois, Paris 4e). Assourdissant !
http://www.rebeccabournigault.com/