mercredi 14 juillet 2010

Peggy Guggenheim

Fille de Florette et Benjamin Guggenheim. Son père mourut prématurément dans le naufrage du Titanic. Au moment de la deuxième guerre mondiale Peggy habite à Paris où elle a loué un appartement Place Vendôme pour abriter sa collection. Fernand Léger lui conseille de confier sa collection au musée du Louvre afin qu'elle soit protégée en même temps que les trésors nationaux. Le conservateur submergé lui-même par les problèmes des chefs-d'oeuvre restés en péril, considéra que l'ensemble était trop moderne pour mériter d'être sauvé. Il y avait des oeuvres de kandinsky, Klee, Picabia, Juan Gris, Gleizes, Marcoussis, Delaunay, Severini, Mondrian, Miro, Max Ernst, de Chirico, Tanguy, Dali, Magritte, Brauner, Arp, Brancusi, Lipchitz, Lairens, Pevsner, Giacometti et Moore. La collection entière fut démontée et entreposée à la campagne sous des bottes de foin.
Devant l'avancée allemande, elle décide de réintégrer les Etats Unis. Après bien des péripéties, une flopée d'amis, d'amants, d'enfants "un mari, deux ex-épouses, un futur mari et sept enfants", le 13 juillet 1941 l'hydravion de la Pan Am' décolle de Lisbonne pour l'Amérique.
Peggy a alors une liaison avec Max Ernst et en décembre 41 devient son épouse. A la fin de 1942, Peggy se met en quête d'un lieu pour monter sa galerie d'art.
Elle trouve en définitive deux anciens ateliers de confection à l'angle de 30 West et de 57eme rue et fait appel à l'architecte Frédérick Kiesler, ancien membre du groupe De Stijl. Les oeuvres présentées sont en général désencadrées. En fait la galerie est aussi un musée.
La confusion était possible car il y existait un département commercial qui ne fonctionnait que pour les oeuvres de Max Ernst. En 1943, elle envisage de créer un salon de printemps consacré aux jeunes artistes inconnus. Elle s'entoure d'un comité de sélection prestigieux : Marcel Duchamp, Alfred H. Barr, Soby, Mondrian, Putzel et James Johnson Sweeney. Parmi les jeunes talents : William Baziotes, Jimmy Ernst, Virginia Admiral, Robert Motherwell, Jackson Pollock. Chose exceptionnelle elle prend sous son aile Pollock, lui verse une pension mensuelle., sous réserve que lui appartienne presque toute son oeuvre, lui organise sa première exposition personnelle en 1943, de même qu'en 1944 pour Robert Motherwell.
Peggy divorce de Max Ernst pour s'installer avec Kenneth Mc Pherson, un collectionneur anglais dans un duplex. Elle commande à Pollock une peinture murale de presque 7m pour le hall de l'appartement. Lee Krasner dit : "Cela ne pourra jamais être minimisé et il ne faut pas sous-estimer la réussite de Peggy. Elle a fait des choses essentielles pour le groupe dénommé expressionnisme abstrait ; sa galerie fut la base où tout commença. Nulle part ailleurs à New-York on ne pouvait attendre une telle ouverture d'esprit, Peggy était sans pareille pour fonder et créer ce qu'elle a fait. Cela doit rester dans l'histoire" (Angelina Zander Rudenstine, entretien de l'auteur avec Lee Krasner).
Dès la signature de l'armistice, tous les amis français ou anglais de Peggy retournèrent en Europe, la galerie fonctionnait de plus en plus difficilement. Pendant l'été 1946 Peggy part en France retrouver ses enfants. Elle continue son voyage jusque Venise en compagnie de l'écrivain Mary MacCarthy et de son mari. La galerie présente encore Pollock, Hans Richter, Richard Pousset-Dart et David Hare pour terminer son existence avec Theo van Doesburg. Le 31 mai la galerie Art of the Century ferme définitivement ses portes.
Grâce à l'attaché culturel à l'ambassade de France, l'anthropologue Claude Levy Strauss, Peggy obtient un visa pour l'Europe. Elle laisse sa collection au garde-meuble et part pour Paris.
Elle arrive à Venise en 1947 décidée à s'y installer ; on lui suggère de présenter sa collection à la XXIVème biennale d'art contemporain dans le pavillon laissé vacant par la Grèce toujours en guerre. De toute la Biennale, ce fut le pavillon Guggenheim qui attira le plus de monde. L'historien Bernhard Berenson, auteur des fameux "sept points" lui même y vient ; en décembre 1948, enfin on trouve pour elle un palais inachevé sur le grand canal. Le palais Venier dont la construction avait démarré en 1948. Il avait été occupé par la marquise Luisa Casati maîtresse de Gabrielle d'Anunzio. A défaut de pouvoir profiter pleinement de ses collections toujours en importation temporaire, Peggy prête ses 23 Pollock au Musée Correr pour la première exposition de Pollock en Europe.
En définitive Peggy légua sa collection à la Fondation Salomon Guggenheim sous certaines conditions strictes : garder la collection réunie à Venise "telle quelle sans ajouts ni retraits".
Salomon R. Guggenheim oncle de la précédente, milliardaire, se laisse convaincre par une jeune artiste allemande la baronne Hilla von Rebay, admiratrice de Kandinsky, d'ouvrir une fondation destinée à soutenir l'art moderne. C'est sur cette définition qu'est inaugurée en 1939 le musée de la peinture non objective , destiné à porter plus tard le nom de Fondation Salomon R. Guggenheim.Peggy Guggenheim est née en 1868 à New York, elle est morte en 1979 à Venise.
La fondation Guggenheim a aujourd'hui encore la responsabilité de la collection de Peggy Guggenheim de Venise. Elle gère aussi le musée Salomon R. Guggenheim et le musée Guggenheim Soho de New York, le Guggenheim Museum de Bilbao et le Deutsche Guggenheim de Berlin, le Museum Hermitage de Las Vegas.
Musée Guggenheim à Venise :
En 1948, Peggy Guggenheim retourne en Europe et décide de vivre à Venise, dans le palais Venier dei Leoni qu'elle achète. Elle continue d'acheter et collectionner l'art de son époque.
Elle vit à Venise jusqu'à son décès le 23 décembre 1979. Ses cendres sont alors enterrées dans le jardin de son palais, aux côtés des sépultures de ses nombreux chiens et non loin d'un arbre planté par Yoko Ono.
Après son décès, la fondation Guggenheim englobe le palais Venier dei Leoni et la collection Peggy Guggenheim qui y est exposée dans ce lieu ouvert au public
Solomon R.Guggenheim Museum à Soho


 

A l'origine, son nom était « The Museum of non-objective painting », que l'on peut traduire par « musée de la peinture non-figurative » et il fut créé pour être un lieu d'exposition de l'art d'avant-garde d'artistes modernistes tels que Wassily Kandinsky et Piet Mondrian. L'emplacement actuel du musée, à l'angle de la 89e rue et de la 5e avenue, dominant Central Park, date de 1959, après que le nouveau bâtiment fut dessiné par Frank Lloyd Wright, qui décéda avant la fin des travaux et l'ouverture du musée le 21 octobre 1959

Musée Guggenheim à Bilbao :
Ouvert au public en 1997. C'est l'un des quatre musées de la fondation Solomon R. Guggenheim. La structure innovante du bâtiment a été dessinée par Frank Gehry dans le style qui l'a rendu célèbre.
En plus des pièces prêtées temporairement par la Fondation mère new-yorkaise, le musée possède sa propre collection permanente, rassemblant des oeuvres signées d'artistes majeurs de l'après-guerre.
Pour en savoir plus :
http://www.guggenheim.org/

VENISE - Fondation François Pinault



Le palazzo Grassi a été aménagé par l'architecte japonais Tadao Ando à la demande de François Pinault pour accueillir sa collection d'art contemporain qui privilégie des mouvements tels que l'Arte povera, le minimalisme, le post-minimalisme et le Pop Art avec notamment des oeuvres d'Urs Fischer, Piotr Uklanski (scanner du crâne de Pinault) de Mark Rothko, Piero Manzoni, Donald Judd, Pierre Huyghe, Damien Hirst, Maurizio Cattelan, Bernard Frize, Paul McCarthy (la truie hyperréaliste ronflant) ou Rudolf Stingel et Jeff Koons (Balloon Dog et Hanging heart .
Le bâtiment possède 40 salles, sa surface est de 5.000 m2. Il a été inauguré en avril 2006.
Une oeuvre de Urs Fisher intitulée "Bad Timing Lamb Chop" (2004-2005) est placée devant le bâtiment sur le grand canal.
Cette oeuvre fait partie de l'exposition intitulée "Mapping the studio"
www.palazzograssi.it/



Deux cochons roses, Paul McCarthy
Middelheim Parc, Anvers, Belgique
Photo: Djumbo

mardi 13 juillet 2010

Niki de Saint-Phalle

Née à Neuilly-sur-Seine, Niki de Saint-Phalle, née Catherine Marie-Agnès Fal de Saint-Phalle, émigre dès l’âge de trois ans aux Etats-Unis avec sa famille.
Adolescente, elle devient mannequin et pose pour Life ou Vogue. A l’âge de dix-huit ans, elle épouse l’écrivain Harry Mathews, et commence à peindre. Niki rejette alors les valeurs conservatrices de sa famille, et cherche dans la peinture un moyen d’expression hors de son milieu social.
De passage à Barcelone, elle découvre l’œuvre de Gaudi, qui la marque fortement. Après son divorce au début des années 1960, l’œuvre de Niki commence à être connue, notamment grâce à ses Tirs, performances qu’elle réitère dans le monde entier, lors desquelles une poche de peinture est pulvérisée par une balle tirée par l’artiste.
Rapidement, Niki de Saint-Phalle rejoint le groupe des Nouveaux Réalistes et fait la connaissance de Jean Tinguely, qu’elle épouse en 1971.
Après les Tirs vient une période lors de laquelle l’artiste explore les différents rôles de la femme. Elle réalise des poupées de taille humaine en papier mâché, figurées en robe de mariée ou en mère parturiente. Ces Nanas sont une représentation de la femme, aux prises avec les contraintes de la société.
Inspirée par le Parc Güell de Gaudi à Barcelone, Niki de Saint-Phalle réalise, à Garavicchio en Toscane, à partir de 1979, un Jardin des Tarots qui réunit des sculptures monumentales inspirées par les figures du jeu de tarots. En 1983, sa collaboration avec Jean Tinguely aboutit à la Fontaine Stravinsky, près de Beaubourg.
Elle meurt en 2002 à San Diego, à l’âge de 72 ans.

Citations de Niki :
“Il existe dans le cœur humain un désir de tout détruire. Détruire c'est affirmer qu'on existe envers et contre tout. ”

“Il faut essayer d’égayer la vie. C’est notre rôle, à nous les femmes. ”

The French Perspective : Contemporary Art from France



oeuvre de Eric Degos

Galerie Agora
530 West 25th Street, Chelsea, New York
http://www.agora-gallery.com/fr/default.aspx
Exhibition Dates : 6/29/2010 - 7/20/2010

The French Perspective is an exhilarating survey of contemporary art from France. There are a remarkable variety of styles represented in this exhibition, truly profound works that delve into humanity’s deepest creative roots. Some of these talented artists are tremendous painters and sculptors while others explore experimental techniques and new media. Art lovers will undoubtedly be enamored by this selection of works from our neighbors across the Atlantic.

Katia Granoff



Katia Granoff fonda sa première galerie en 1926 lors de son arrivée en France.
Parmi les premiers artistes qu'elle exposa citons Marc Chagall, Pierre Bonnard , Edouard Vuillard, Georges Bouche, Othon Friesz, Amédée de la Patellière, Pierre Laprade, Foujita.
Après une interruption de 1940 à 1944, la galerie du quai Conti rouvrit ses portes et, entre autres, fut la première à montrer les " Nymphéas " de Claude Monet au public dès 1955, puis exposa régulièrement Amédée Ozenfant, un des fondateurs du purisme, avec Le Corbusier, et encouragea de nombreux jeunes artistes : Moreno Pincas, Zwy Milshtein, Corsia, Volti
Lorsque Katia Granoff se retira en 1987, son neveu Pierre Larock et ses enfants entreprirent de reprendre le flambeau - l'enseigne de la galerie devenant Larock-Granoff - et présentèrent sur les cimaises des artistes comme Bellegarde, Hantaï, Messagier, Rebeyrolle, Tal-Coat, Duvillier, Arnaud d'Aunay, Isabel Michel, tout en continuant à exposer les artistes découverts et défendus par Katia Granoff
13 quai conti - 75006 Paris - France
http://www.larockgranoff.com/honfleur.html

Arte povera définition



Gilberto Zorio "Acidi" 1985

L'apparition de ce mouvement en Italie correspond à un phénomène international plus vaste, qui se manifeste dans des expériences telles que celles du Land Art, de l' " Antiform " ou de l'Art conceptuel. En Italie, ces recherches ont eu pour centres principaux Turin, avec des artistes comme Mario Merz, Giovanni Anselmo, Luciano Fabro, Gilberto Zorio, Alighiero Boetti, et Rome, où travaillent par exemple Pino Pascali et Gianni Kounellis.
La dénomination d'Arte povera est due au critique Germano Celant, qui, à l'occasion de l'apparition des œuvres des artistes cités ci-dessus, a mis en évidence quelques composantes communes de leurs recherches. Ce terme servit très tôt à définir d'autres tendances analogues chez des artistes européens et américains. La définition théorique du mouvement se précise peu à peu grâce aux articles de quelques critiques (R. Barilli, L. Lippard), et surtout grâce aux écrits de Germano Celant, défenseur de ce mouvement. Mais les recherches de l'Arte povera ont été divulguées principalement par une série d'expositions, qui furent autant de mises au point d'une tendance difficile à classer : la IIIe Biennale de Bologne (1970), l'Arte povera, l'Art conceptuel, le Land Art à la G. A. M. de Turin (1970).
L'Art pauvre entend aller bien au-delà de l'art des années 60, dépasser en particulier le pop art et l'Op'Art, et se rattacher à certaines composantes culturelles des années antérieures, et plus précisément aux tendances néo-dadaïstes américaines, au Nouveau Réalisme français et à l'œuvre d'Alberto Burri et de Piero Manzoni en Italie.
Par rapport au tableau-objet de l'Op'Art, ou à l'emploi des procédés publicitaires du Pop, le refus de l'œuvre d'art comme " produit " amène à tenter de soustraire la création artistique à la culture. Le moyen de soustraire l'œuvre à la catégorie des biens de consommation doit être cherché dans la création de travaux de durée éphémère ou liés à des matières difficilement " récupérables ". Le caractère élémentaire de certains matériaux, choisis en raison même de leur " pauvreté " (usage de la terre par Pino Pasquali : Cube de terre, 1967), et l'activité de genre artisanal exercée par l'artiste dans la réalisation de ses " compositions " sont une des solutions aux exigences fondamentales de l'Art pauvre. C'est de là que naissent des compositions comme les Copeaux (" Trucioli "), de Merz, ou l'emploi de matériaux qui se modifient ou se transforment spontanément, sans intervention de l'artiste, du fait même de leurs qualités physiques ou chimiques intrinsèques (la chaleur développée par des tubes de néon insérés dans des matériaux de cire ou de plastique, ou l'éponge qui se transforme suivant les variations atmosphériques, comme chez Anselmo, ou le sulfate de cuivre et l'acide chlorhydrique chez Zorio).
Chez d'autres artistes, le caractère irrécupérable de l'œuvre et le choix de son emplacement hors des canons traditionnels (même du point de vue de son rapport avec ce lieu privilégié qu'est le musée ou la galerie) sont obtenus moyennant une réinterprétation du produit artistique comme jeu gratuit ou comme absurdité pure, dérivée directement du Dadaïsme (chez Pasquali, série des Canons, 1965), ou encore dans la proposition d'un art comme concept ou projet pur, au-delà de l'objet artistique traditionnellement conçu.
Ces projets peuvent naître dans un espace naturel (dans le paysage, comme l'a réalisé le Land Art en particulier), mais aussi, et spécialement, en utilisant la technologie la plus avancée (l'électronique), qui servira de moyen de communication apte à dépasser l'objet lui-même (emploi de rubans magnétiques enregistrés, ou de circuits de télévision). L'expérience a été tentée à la Biennale de Bologne, où, par le canal d'un circuit fermé de télévision installé au centre de l'exposition, les artistes pouvaient intervenir directement pour proposer leurs œuvres. On a parlé à ce sujet d'" informel technologique ".
Dans ces derniers temps, l'Art pauvre s'est largement diffusé en Italie et à l'étranger. Les gal. Sperone et Stein (Turin), Sonnabend (New York et Paris), Leo Castelli (New York) sont les principaux centres de ce mouvement.
Les œuvres ont été accueillies dans divers musées d'Europe ou d'Amérique dans des expositions de groupes : au M. O. M. A., New York (1970), à la Documenta (1968, 1972), au Stedelijk Museum (1969), à la Kunsthalle de Berne (1969), aux biennales de Bologne et de Paris (1970), à la G. A. M. de Turin (1970), au musée d'Art contemporain de Bordeaux (1982), au Molle Antonelliana à Turin (1984), à P.S. 1 à New York (1985), aux musées de Chambéry et de La Roche-sur-Yon (1987).
Des ensembles d'œuvres de l'Art pauvre sont conservés, entre autres, au M. O. M. A., New York ; au M. N. A. M., Paris ; au château de Rivoli, Turin ; au Stedelijk Museum, Amsterdam ; au musée d'Eindhoven ; dans les musées d'Épinal, de Saint-Étienne, de Rochechouart.
Ainsi, Arte Povera participe pleinement de l’utopie contestataire de la fin des années 60 et revendique à sa manière une tendance de l’art contemporain italien face à la suprématie du marché de l’art américain.

L'ART SINGULIER

http://www.crdp.ac-creteil.fr/artecole/de-visu/acm/definitions-brut.htm

ARTGLUTO :Découvrez cette chaîne sur You Tube
Artgluto possède un regard affûté et interressant sur cet art et un oeil exercé qui trouve les mots justes pour définir et apprécier les oeuvres de ces artistes et mettre en valeurs leurs oeuvres.

actuellement

http://www.evene.fr/culture/agenda/de-matisse-a-malevitch-29994.php

a voir

http://almanart.com/

lundi 12 juillet 2010

exposition



Kubin dessine les surgissements du réel. Si la réalité s’apprivoise lentement au fil du temps, le réel est un monstre. La première faille, « monstruosité » innée de l’humain, naît de la perte de l’animalité. L’homme de la préhistoire en souffre, et l’art pariétal surgit. D’autres séparations suivent, et creusent l’écart… L’inguérissable mortalité, la guerre des sexes, si créatrice, si douce et si cruelle, et l’inépuisable abîme de l’individualité, cernent encore le poids des origines perdues, qui fonde à jamais l’humanité. A la violence du réel, répondent les violences symboliques de l’art.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_Kubin